L'Espagne a gagné le dernier billet pour les demi-finales de l'Euro en éliminant l'Italie, 4 tirs au but à 2 en quarts de finale, ce soir à Vienne. Les deux équipes étaient à égalité 0-0 à l'issue du temps réglementaire et des 120 minutes de prolongations. Si séduisante au premier tour avec trois victoires et huit buts inscrits, l'Espagne a dû attendre la séance de tirs au but pour s'imposer.

Le défenseur italien Andrea Barzagli s'est blessé au genou gauche lors d'une séance d'entraînement ce matin. La Fédération italienne (Federazione Italiana Giuoco Calcio) a annoncé le forfait du jour pour le reste de l'Euro 2008.

Comme lors du premier tour de la Coupe du monde 2002, l'équipe de France n'a enregistré aucune victoire et sort de la compétition à l'issue du premier tour. Réduits à dix à la demi-heure de jeu après l'expulsion d'Eric Abidal, les Bleus, déjà touchés par la sortie de Franck Ribéry sur blessure quelques minutes plus tôt, ont concédé leur première défaite face à l'Italie depuis 1978.

Le sélectionneur roumain, Victor Piturca, a déclaré que l'intérêt des Pays-Bas était de ne « pas gagner » leur match contre la Roumanie, ce soir à Berne.

Raymond Domenech a déclaré ne pas encore avoir choisi la composition de l'équipe pour le rencontre France - Italie, match capital dans la course aux quarts de finale. Le sélectionneur français pourrait revenir à un système de jeu en 4-4-2 avec le duo Henry - Benzema en attaque.

Samedi, l'UEFA a indiqué que le règlement ne pouvait empêcher les Pays-Bas d'aligner une équipe Bis contre la Roumanie, mardi prochain à Berne.

Le sélectionneur de la Roumanie, Victor Piturca, a effectué deux changements à son onze de départ par rapport au premier match contre la France dans lequel Razvan Cocis et Banel Nicolita cèdent leur place à Paul Codrea et Florentin Petre. Roberto Donadoni a quant à lui procédé à cinq changements avec les titularisations de Chiellini, Grosso, Del Piero, Perrotta et De Rossi à la place de Materazzi, Barzagli, Gattuso, Di Natale et Ambrosini.

On se souvient du gardien italien Gianluigi Buffon (cf. actu précedente) qui annonçait quelques jours avant "nous sommes l'équipe à battre" (...) je crois que nous sommes prêts mais nous sommes curieux de voir à quel point"...

Alors que le premier match de ce groupe C entre la Roumanie et la France nous a laissés sur notre faim, les Pays-Bas et l'Italie nous ont offert un match de grande classe. Dans un stade de Berne plein à craquer, les néerlandais ont impressionné par leur maîtrise technique face à une équipe d'Italie au visage bien pâle.